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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog le blog paris-cafephilo a pour objectif de reprendre des sujets philosophiques débattus dans différents cafés philo à paris. il relate les argumentations qui ont pu être utilisées parmi les participants. ce blog se veut comme un prolongement de ces débats. toute remarque laissée sur ce blog permettra d'enrichir les articles déjà publiés. 19 janvier 2012 4 19 / 01 / janvier / 2012 12:31 le bonheur est-il dans le pré ? paris café philo le 15/01/2012 dans l'histoire de la philosophie, le bonheur a été l'un des premiers sujets à résoudre : qu'est-ce qu'une vie heureuse et quel est le meilleur moyen pour y parvenir ? il est avant tout une sensation subjective qui se place parmi d'autres sensations selon l'intensité émotionnelle qu'on lui accorde. d'un point de vue extérieur à sa personne, on expérimente de façon a posteriori des sentiments de jouissance, de plaisir par le corps. inversement, d'un point de vue intérieur, on vie de façon a priori la joie, la béatitude par l'esprit. donc, parmi ce spectre des sensations, le bonheur varie selon les individus, les circonstances, la période. le bonheur se définit comme un état complet de satisfaction, de plénitude. ce thème couvre autant la philosophie que la psychologie et reste éminemment subjectif. promettre le bonheur pour tout le monde est une pure utopie car, d'abord, le bonheur cela ne se décrète pas, ensuite, comme on l'a vu, il se vit individuellement comme toute sensation. si le bonheur fait référence à la plénitude, satisfaction, sensation en revanche, il s'oppose au malheur, manque, insatisfaction. le bonheur est d 'abord sujet aux formes a priori de la sensibilité selon kant de l'espace et du temps : le bonheur est-il à trouver ici ou ailleurs comme le professent certains religions ? ensuite, le trouve-t-on dans le passé, présent ou futur ? si l'on est jeune ou âgé, nous n'allons pas trouver le bonheur dans le même temps. de plus, existe-t-il uniquement à l'extérieur de soi, on pensera au divertissement pascalien, dans l'amour de son prochain, dans ce cas, il est pur contingence, nous n'en avons aucun contrôle ou uniquement à l'intérieur de soi, par un comportement stoïcien, donc ici, le bonheur devient nécessaire et dépend uniquement de nos décisions et non des vicissitudes du monde ? la question initialement posée "le bonheur est-il dans le pré ?" affirme un présupposé : il fait l'hypothèse que le bonheur est à l'extérieur de soi, dans le pré, la nature. de plus, la nature, par définition, s'oppose à la société moderne. par conséquent, on peut reformuler la problématique de la manière suivante : le bonheur réside-t-il dans le retour à la simplicité de la nature qui a été perdue par la complexité de notre civilisation actuelle ? on retrouve une thématique de rousseau. en tout cas, philosophe ou non, chaque être humain sur cette terre a en lui sa propre représentation du bonheur qui le guide dans ses choix de vie de tous les jours. repost 0 published by paris-cafephilo - dans philosophie commenter cet article … 18 janvier 2012 3 18 / 01 / janvier / 2012 11:20 le philosophe est-il acteur ou spectateur du monde ? paris café philo le 8/01/2012 bien souvent, dans l'imaginaire collectif, le philosophe est représenté comme une personne hors du monde vivant cloitré chez lui parmi ses livres et sa rhétorique à l'image des sophistes de la grèce antique. introverti, il passe son temps à analyser, commenter des thèmes généraux de son époque comme l'avidité des marchés financiers, la haine de l'autre qui génère des guerres, le désir humain, le devoir de mémoire, la connaissance... .est-ce bien cela la vie d'un philosophe, mais, au fait, comment peut-on définir un philosophe ? c'est une personne qui étudie la philosophie, s'efforce de découvrir les principes des sciences de la morale, de la vie en général et qui tente d'organiser ses connaissances en un système cohérent, rationnel. comme cas extrêmes, on trouve spinoza avec l'ethique ou wittgenstein et son tractatus où ils ordonnent strictement leurs pensées. on peut analyser le philosophe d'un point de vue historique, sociologique. mais, on prendra garde de différencier différents types de philosophes. il peut être universitaire (diplômé, il publie des livres sous forme de dissertation, il y enseigne la matière, il crée de nouveaux courants, écoles philosophiques,....), novice en intervenant dans des réunions, cafés philosophiques où il se limite à animer des échanges oraux entre participants et, enfin, être engagé dans des causes politiques, humanitaires, sociales à l'image de sartre, henry-levy, glucksmann,... si à la philosophie, on lui attribue les termes de critique, doute, concept, questionnement, compréhension, sagesse, en revanche, on lui oppose les termes de certitude, opinion, croyance, mythe, fanatisme. la question initiale revient à se poser la question suivante : est-ce que ce sont les conditions économiques et non les idées qui changent le monde ? si on répond par l'affirmation, cela discrédite totalement la fonction, le rôle du philosophe dans la société. en effet, à quoi bon penser si ce sont les conditions matérielles qui conditionnent l'existence humaine ? en tout cas, les systèmes , courant philosophiques qui nous ont été légués jusqu'à présent nous permettent avec des méthodes, outils intellectuels de questionner ses propres connaissances, croyances, opinions. repost 0 published by paris-cafephilo - dans philosophie commenter cet article … 9 janvier 2012 1 09 / 01 / janvier / 2012 14:43 quels sont les enjeux constructeurs \ destructeurs du narcissisme ? paris café philo le 18/12/2011 se questionner comment la vie psychique d'une personne se construit vis à vis des autres, de la réalité est un sujet courant en sciences sociales. suis-je capable de me définir ? la personne est-elle une entité indivisible, entière ou divisible en plusieurs parties entre l'inconscient et la conscience comme l'affirme la psychanalyse ? le narcissisme au sens 1 désigne une admiration plus ou moins exclusive de sa propre personne. au sens 2 psychanalytique, amour morbide de soi-même. nous faisons le choix de traiter le narcissisme sous l'angle psychanalytique motivé par le principe du plaisir. en particulier, on se basera sur l'analyse freudienne du psychisme. si, habituellement, on assimile le narcissisme à l'amour-propre, au plaisir, au ça, aux pulsions, au moi, en revanche, il s'oppose au sur-moi, à l'abnégation, au contentement, à l'altruisme, au soi. la psychanayse considère le narcissisme constructeur afin de créer sa propre identité lorsque l'on est jeune. en revanche, cela devient pathologique lorsque l'individu préviligie exclusivement sa propre image au détriment des autres. nous posons donc la problématique suivante : le narcissisme serait-il le résultat d'une opposition de forces où le principe de plaisir est plus fort que le principe de réalité ? repost 0 published by paris-cafephilo - dans philosophie commenter cet article … 20 décembre 2011 2 20 / 12 / décembre / 2011 10:08 peut-on avoir raison contre les faits ? paris café philo du 15/12/2011 souvent, à tord ou à raison, nous accordons la primauté aux faits. tout ce qui est tangible nous rassure, c'est là, ici présent sous nos yeux. aussi, des expressions comme "je ne crois que ce que je vois" font recette. donc, parler de lois physiques, invisibles à nos sens, semble totalement contre-intuitif, à la limite insensé. le fait, du latin, factum, est ce qui existe, ce qui est fait. la raison, du latin ratio, rationis, calcul, compte est la faculté propre à l'homme et par laquelle il peut connaître, juger et agir selon des principes. le domaine retenu pour traiter philosophiquement le sujet entre le fait et la raison est la physique. en particulier, il s'agira de la mécanique qui servira de support à notre réflexion. par définition, fait et raison s'opposent. en effet, si le fait s'associe aux concepts tels que : intuition, sens commun, évidence